L’âne est un équidé qui tout comme le cheval et le poney mérite une attention quotidienne. C’est un animal rustique mais ses problématiques restent les mêmes que le cheval. Il peut lui aussi souffrir de problèmes de pieds ou de douleurs articulaires qui sont à traiter au même titre.
Entretien des pieds de l’âne
Le sabot de l’âne bien que différent extérieurement possède une structure interne relativement identique à celui du cheval et du poney.
Extérieurement le pied est plus étroit et plus long, la muraille est verticale et la paroi garde la même épaisseur jusqu’aux talons. La sole est creusée et la fourchette n’est donc pas ou peu au contact du sol. La corne en elle-même est plus dure que celle du cheval et sera donc plus résistante. Très riche en eau mais peu dense elle possède une structure tubulaire dont la densité diminue de l’extérieur vers l’intérieur rendant le pied plus sensible aux déformations.
Le pied de l’âne doit être entretenu régulièrement, notamment du fait de sa plus grande sensibilité aux déformations. La fréquence de parage dépend des conditions climatiques, de l’activité mais aussi de l’alimentation de l’âne. Cependant il est souhaitable de faire venir le maréchal ferrant en moyenne tous les 3 mois pour un bon suivi, tant pour le parage que pour la détection de pathologies débutantes, notamment afin de détecter les fourmilières ou les abcès qui sont des pathologies fréquentes chez l’âne.
De la même manière que chez le cheval, les cornes de mauvaise qualité entraînent des pathologies. Par exemple une corne sèche et cassante entraînera inévitablement des seimes. Il est donc important que le propriétaire d’un âne applique à son âne les mêmes soins que le propriétaire d’un cheval. Il doit régulièrement curer le sabot afin de vérifier que toutes les annexes du sabot sont saines, et appliquer de la graisse pour préserver une bonne qualité de corne.
Les différentes graisses de chez Nacricare peuvent aider le propriétaire de l’âne à entretenir les pieds, en choisissant l’onguent le plus adapté à sa nature de pied.
Si la corne est friable et cassante, il est possible d’utiliser l’onguent CORNE CASSANTE, afin de rétablir un milieu nutritionnel optimal pour la corne permettant une pousse de meilleure qualité. Si l’âne a des pieds sains, il est important d’entretenir quotidiennement le sabot avec l’onguent SOIN COMPLET DU SABOT afin de prévenir l’apparition de pathologies et de déformations du pied.
S’il existe des fourmilières, des défauts de pousse ou que l’activité de l’âne entraîne une usure rapide de la corne il est possible d’utiliser l’onguent ACTIVE CORNE afin d’accélérer la repousse en garantissant une corne en bonne santé.
Les ulcères chez l’âne
L’âne est un animal placide mais contrairement à ce qu’il peut laisser paraître, il peut tout comme les chevaux être atteint d’ulcères gastriques, et ils ne sont malheureusement pas rare chez eux non plus.
Plusieurs facteurs peuvent être mis en cause. L’alimentation est parfois mise en cause, elle est déséquilibrée ou trop riche pour les besoins de l’animal. Le stress est aussi un facteur, car malgré leur calme très appréciable, les ânes sont parfois soumis au stress même s’ils ne l’expriment pas de la même manière que les autres équidés.
Afin de prévenir leur apparition, il est important de maintenir une alimentation équilibrée, au niveau du pâturage et au niveau de la complémentation d’autre part. Celle-ci ne doit pas être irrégulière ou trop riche.
De la même façon, il faut limiter au maximum le stress de l’âne, celui-ci peut y être soumis par son environnement : au pré, s’il y a des problèmes d’ententes entre les différents individus et si l’âne n’arrive pas à trouver sa place au sein d’un troupeau, ou dans son activité, trop stressante ou peu adaptée à son caractère.
En prévention, lorsque l’âne est sujet aux ulcères gastriques, ou qu’il a suivi un traitement médicamenteux, il est possible d’utiliser en cure
le DIGEST PLUS à la dose recommandée pour les poneys, afin d’aider à réguler la sécrétion d’acide gastrique, apaiser la paroi de l’estomac et stimuler la cicatrisation de potentiels ulcères, tout en préservant l’équilibre naturel du système digestif.
Les articulations de l’âne
L’âne contrairement au cheval, est moins sujet à l’arthrose, en effet, il n’est généralement pas soumis aux mêmes efforts et les articulations travaillent moins que celles du cheval, son apparition est donc souvent retardée. Elle touche donc l’âne âgé, avec comme localisation préférentielle les membres, puis ensuite les cervicales et le reste des vertèbres.
Les douleurs articulaires peuvent s’exprimer suite à une mauvaise conformation articulaire, des défauts d’aplombs, un mauvais parage des pieds faisant souffrir les articulations dans le temps ou un processus dégénératif menant à de l’arthrose lorsque l’âne vieillit.
Même si ces douleurs ne se traitent pas de manière curative il est possible de soulager l’animal et d’augmenter son confort en utilisant des anti-inflammatoires et des chondroprotecteurs. Compte tenu des particularités de l’âne, les posologies des anti-inflammatoires doivent être adaptées l’élimination des différentes molécules état différente du cheval.
Sur le long terme en cure ou au quotidien, il est possible d’utiliser
le FLEXI PLUS, à la dose recommandée pour les poneys. Il participe à la protection des dommages cellulaires engendrés par les radicaux libres, et permet d’augmenter le confort des articulations douloureuses tout en stimulant la consolidation du cartilage grâce à sa richesse minérale.
L’âne âgé
Tout comme le cheval vieillissant, lorsque l’âne prend de l’âge, son organisme est plus fragile et est donc plus sensible aux différentes affections. Il va perdre de l’état plus facilement et son système immunitaire sera moins performant face aux différentes agressions extérieures. C’est pourquoi il est important de le soutenir afin d’éviter toute complication et qu’il puisse vieillir confortablement.
Pour cela, une attention toute particulière doit être donnée à l’alimentation. Les soins de maréchalerie doivent être très réguliers, les vaccinations à jour, le protocole de vermifugation respecté et les dents vérifiées régulièrement.
Afin de soutenir l’organisme, il est possible d’utiliser en cure ou au quotidien le SENIOR PLUS à la dose recommandée pour les poneys. Cet aliment complémentaire permet à l’âne âgé de mieux vieillir en soutenant l’organisme, et certaines fonctions spécifiques indispensables à son bien-être : Il participe au maintien de l’état corporel grâce à un apport en protéines végétales, vitamines, minéraux et antioxydants, il protège les articulations, et soutien la fonction digestive et hépatique.
L’âne et les plaies
Chez l’âne, la peau est particulièrement fragile et sensible aux affections extérieures. L’âne est sujet aux papillomes, petites verrues généralement localisées sur le nez, aux mélanomes, nodules que l’on retrouve généralement sous la queue, en zone péri-anale ou dans la région parotidienne, ainsi qu’aux sarcoïdes, tumeurs dont les lésions peuvent prendre plusieurs formes.
Les parasites cutanés sont aussi fréquents chez les ânes.
L’hiver, ils sont particulièrement sensibles aux poux, menant à des plaies de grattage parfois, tandis que l’été ils peuvent parfois être sujet à « l’habronémose cutanée ». Cette affection aussi appelée plaie d’été est dû à des nématodes (Habronema et Draschia) qui évoluent dans l’estomac, ce sont les larves qui peuvent se déposer sur les plaies, souvent au niveau des membres ou de l’œil, entraînant de fortes démangeaisons et l’apparition d’une cicatrisation exubérante.
Ils peuvent aussi déclencher une gale due à des acariens, contagieuse, engendrant une inflammation locale de la peau, avec de fortes démangeaisons.
Ils expriment aussi parfois comme les chevaux, une dermatophytose (teigne) qui est une mycose contagieuse et transmissible à l’homme se traduisant par une chute de poils sur des petites zones, sans démangeaisons, mais où les lésions peuvent se surinfecter.
La cicatrisation cutanée est plus lente que chez le cheval, les plaies ont donc tendance à s’infecter et à suppurer plus facilement. De plus, ces plaies sont parfois difficiles à mettre en évidence car cachées par la longueur du poil, un examen général régulier grâce au pansage est donc très bénéfique afin d’éviter les complications de simples plaies.
Chez l’âne les plaies sont donc à traiter avec beaucoup d’attention, la cicatrisation étant plus délicate.
Pour traiter ces plaies il est possible d’utiliser chez l’âne le LESION, qui permet une cicatrisation beaucoup plus rapide que la cicatrisation naturelle. Elle offre une qualité de restauration de la peau optimale et assure une repousse du poil accélérée par rapport à une cicatrisation classique. Le protocole d’utilisation reste le même que pour celui du cheval.
La gale de boue chez l’âne
Comme chez le cheval, l’âne peut être touché par la « gale de boue ». C’est une pyodermite au niveau du paturon. La gale de boue peut être d’origine bactérienne ou fongique. Son apparition est liée à trois grandes causes :
Le milieu humide et boueux, une effraction cutanée, ou une photosensibilisation.
Celle-ci commence par une inflammation de la peau, puis la peau commence à suppurer et les lésions démangent particulièrement. Rapidement la peau s’épaissit et les croûtes suintantes apparaissent.
Le traitement est le même que chez le cheval. Il est possible d’utiliser la crème GDB, elle permet d’apaiser les démangeaisons liées aux croûtes Elle offre une qualité de restauration optimale de la peau soulageant ainsi rapidement les tiraillements. La nacre y est associée à de multiples huiles essentielles aux vertus antibactérienne et antifongique pour lutter contre la surinfection de l’épiderme. Le protocole d’utilisation reste le même que pour le cheval.
L’âne est donc un animal rustique qui nécessite cependant un minimum de soins pour rester en bonne santé. Ce n’est pas un petit cheval et il doit être abordé en tenant compte de ses particularités.
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