LA NACRE DE NACRICARE

1. Pourquoi NACRICARE utilise la nacre…
   Le Laboratoire NACRICARE utilise la matière organique de la nacre pour élaborer des aliments complémentaires et des produits de soins destinés à la santé et au bien-être des chevaux et des poneys. Ce choix n’est pas anodin, cette matière présente un grand nombre de particularités dont les effets positifs ont été prouvés scientifiquement, notamment son fort pouvoir de régénération cellulaire et son effet antioxydant ralentissant le vieillissement des cellules.
2. 
   Comment la nacre est-elle créée :
   La nacre est une structure produite par le vivant. Elle est sécrétée par de nombreux mollusques à coquilles comme les huîtres perlières (type Pinctada), ou autres mollusques bivalves filtreurs (type Hyriopsis Cumingii), ou d’autres gastéropodes ou céphalopodes.

Elle est issue du processus appelé biominéralisation, processus que le vivant a développé pour produire les tissus minéralisés tels que les os.

Au sein du coquillage se trouve une cavité qui est délimitée par la coquille d’une part et le manteau d’autre part, elle est appelée cavité extra palléale, c’est au sein de cette structure que s’accumulent les éléments nécessaires à la fabrication de la nacre : d’une part les polysaccharides et les glycoprotéines de la matrice organique et d’autre part les ions calcium et des ions carbonates.

Lorsque les ions calcium et les ions bicarbonates s’accumulent petit à petit le milieu se trouve saturé. Cette saturation grâce à l’intervention de la matrice organique aboutit à la formation des cristaux de carbonate de calcium. Une fois ces cristaux créés ils vont fusionner et s’organiser de manière très contrôlée pour aboutir à la nacre telle qu’elle est connue.

Cette nacre est à l’origine de la formation des perles naturelles que l’on trouve dans certaines huîtres et moules.

La structure de la nacre :

^{a) photographie par microscopie électronique de la nacre en coupe verticale (permission de J.P. Cuif et Y. Dauphin, UMR 8148 IDES, Université de Paris 11) – Échelle : un trait blanc = 1 µm ; b) représentation schématique de la structure alternée organique / inorganique de la nacre (crédit : cours de Berkeley) ; c) composition de la couche organique. Source*}

La nacre a une structure très organisée, elle résulte d’un processus de minéralisation biologiquement contrôlé. Les deux phases organique et minérale s’associent en une ultrastructure de « brique et mortier », les briques étant la phase calcique et le mortier étant la phase organique. Cette organisation lui confère sa très grande résistance et la structure continue de grandir de manière centrifuge : c’est le processus d’auto-organisation.

La composition de la nacre :

La composition et la structure de la nacre varie selon le milieu de vie du coquillage ainsi que son alimentation, l’espèce entraîne aussi quelques variations.
Malgré ces quelques variations, les proportions sont conservées quelque soit le type de coquillage :
– CaCO3 : 95-97%
– Matières organiques : 2-4%
– Oligo-éléments : 1-2% (source : Poirot ; 1975)

Concernant la matière organique : elle se constitue de protéines, glycoprotéines, polysaccharides et de lipides (Addadi et al., 2005). Cette matière organique contient des molécules analogues à celle retrouvées chez les vertébrés permettant ainsi des reconnaissances entre les molécules de la nacre et les cellules des mammifères.

On remarque par exemple dans différentes espèces : la nacréine découverte par Hirashi Myamoto et al. qui est une enzyme qui reconnaît le calcium, la lustrine A est une protéine fibreuse qui confère son élasticité à la nacre. Cette propriété résulte de la présence d’un acide aminé, la glycine. De plus la lustrine A présente une homologie avec le collagène de type I, caractéristique de l’os. La MSI60 est une molécule de soutien et la perlucine une protéine proche des lectines participant à l’adhésion cellulaire.

La nacre étant à l’origine des perles, celles-ci sont elles aussi constituées de couches de Carbonate de Calcium cristallisé, entourées d’une matrice organique :
– Carbonate de Calcium : 95 – 98%
– La matrice composée de polymères de protéines et polypeptides (Nacréine, Mucoperline, Lustrine et Perlucine) et d’un polysaccharide, la Chitine : 1- 4%
– Eau : 2-4%
– Autres minéraux et oligo-éléments

L’intérêt de la nacre

En effet, plusieurs études in vitro ont montré que les molécules extraites de la matrice organique de la nacre sont reconnues par les cellules des mammifères, notamment les cellules du squelette osseux, du cartilage mais aussi de la peau. Ce sont les propriétés de régénération cellulaire de la nacre.

C’est l’équipe du MNHN/CNRS qui a démontré l’activité de la nacre au niveau osseux. Ce sont les cellules de la matrice organique, analogues aux messagers intervenant sur les cellules souches et autres cellules qui interviennent dans la régulation du métabolisme osseux.

La nacre permet alors d’induire une réparation et un entretien des cellules osseuses et cartilagineuses pouvant aboutir à la formation de tissus physiologiquement sains.

L’intérêt de la nacre ne s’arrête pas là puisque plusieurs études ont montré aussi son efficacité au niveau des cellules cutanées au travers des molécules protéiques et lipidiques. La nacre agit par différents canaux, notamment sur les fibroblastes dermiques au rôle majeur dans la cicatrisation cutanée, mais aussi sur les cellules germinales (cellules responsable du renouvellement) des cellules épidermiques. La nacre contribue ainsi à réguler l’intégrité de la barrière cutanée en entretenant les mécanismes de régénération cutanée.

La Nacre de Nacricare

Nacricare utilise la nacre de deux types de coquillages différents dans ses produits : de la nacre d’huitres perlières : Pinctada margaritifera et pinctada maxima, ainsi que de la poudre de perle de moule d’eau douce, hyriopsis Cumingii. Ces composants sont naturellement riches en polysaccharides, en calcium et autres oligo-éléments, ainsi qu’en protéines sans aucun additif.

Les huitres perlières, pinctada margaritifera et pinctada maxima sont cultivées en Australie, en Indonésie, à Tahiti, et aux Philippines. Ce sont de grandes huîtres pouvant atteindre jusqu’à 30cm de diamètre. Elles sont utilisées à l’origine pour leur production de perles, et c’est cette production qui entraîne le développement d’une grande quantité de nacre.

La moule d’eau douce Hyriopsis Cumingii est élevée dans le lac de Thaihu au nord ouest de Shanghai. Son élevage dure de 2 à 6 ans et la moule peut mesurer jusqu’à 30 cm de long et 20cm de large.

Analyse de la composition de la poudre de perle utilisée par Nacricare :
Composition en Acides-aminés :

Electrolytes et oligo-éléments :
Présence de : Sodium, Chlore, Potassium, Magnésium, Soufre, Phosphore, Silice, Manganèse, Fer, Strontium.

Comparaison de la composition en acides aminés de différentes protéines :

En conclusion :

La nacre est donc un principe actif aux multiples avantages liés à ses propriétés de régénération cellulaire. Son utilisation chez le cheval tant par voie orale que par voie cutané participe activement à son bien-être. Nacricare a créé pour lui un ensemble de produits alliant le pouvoir de la nacre à un ensemble d’autres ingrédients d’origine naturelle pour des performances maximales et un meilleur confort de vie.

^{*Source :
Les matériaux biomimétiques
Corinne Chevallard et Patrick Guenoun
LIONS (Laboratoire Interdisciplinaire sur l’Organisation Nanométrique et Supramoléculaire),
Service de Chimie Moléculaire, Bât. 125,
C.E.A. Saclay, 91191 Gif-sur-Yvette Cedex
Bulletin de la S.F.P. (155) juillet-août 2006}